Le programme « Jeunes pousses » chez Version internationale. 

L’entreprise, quelle qu’elle soit, a un rôle à jouer dans la transmission du savoir. Le recrutement de stagiaires, jeunes traducteurs, répond précisément à cette responsabilité. Malgré les pratiques de quelques entreprises, on ne choisit pas d’intégrer des stagiaires pour pallier une montée en charge de travail. L’intégration de stagiaires nécessite de s’investir et de les accompagner pour que le projet soit fondamentalement bénéfique pour les deux parties.

 

Des stagiaires sélectionnés avec soin pour leur garantir un stage dans les meilleures conditions

Les candidatures nous parviennent le plus souvent entre septembre et octobre. Nous nous intéressons d’abord au cursus suivi et ne retenons que des étudiants en Master 2. En général, nous sélectionnons quatre candidats, à qui nous faisons passer un test. Celui-ci nous sert à déterminer si les candidats seront en mesure de progresser en travaillant sur les contenus que nous traitons habituellement.

Chez Version internationale, nous avons choisi de prendre « seulement  » deux stagiaires en traduction par an. Pendant six mois, deux personnes de l’équipe de traduction les accompagnent et organisent des réunions mensuelles pour échanger sur leur progression et les aider au mieux dans leur apprentissage du métier. Les tuteurs prennent également le temps de relire leur rapport de stage. Une autre personne de l’équipe de gestion de projets les accompagne également pour débriefer des aspects liés à l’interaction entre gestion de projet et traduction. Cette organisation permet au stagiaire de bien comprendre les tenants et aboutissants de son travail et, plus largement, le quotidien d’une agence de traduction.

L’idée de parfaire leur formation en les faisant travailler et monter en compétence sur des projets concrets, portés par des clients aux exigences spécifiques, leur permet de se confronter à la réalité du métier. Par ailleurs, la volonté de les accompagner dans leur progression se traduit par un suivi étroit de leur travail en leur fournissant des retours précis et argumentés sur chacune des traductions livrées. Ces rapports écrits, communiqués au fil des traductions, sont ensuite analysés à l’occasion des points mensuels avec les tuteurs.

Au bout d’un mois, les stagiaires sont en général capables de traduire en conditions réelles. Les révisions de leur travail sont menées avec une attention toute particulière dans l’objectif de leur fournir un maximum de retours pour les aider à progresser.

 

Des partenariats avec des universités

En accueillant chaque année deux stagiaires, nous avons fini par tisser des relations privilégiées avec quelques universités. Ces relations entre le monde professionnel et académique sont indispensables pour la professionnalisation des étudiants. En lien avec certains enseignants, nous établissons un pont vers l’entreprise.  Nous avons d’ailleurs commencé à intervenir dans le cadre de cours pour présenter Version internationale, notre façon de travailler et l’environnement que nous proposons aux stagiaires.

 

Le statut de « Jeune pousse » pour les jeunes traducteurs

À la fin de son stage, si l’étudiant fait le choix de s’installer en freelance, nous lui assurons pendant un an un volume mensuel minimal de mots pour l’aider à lancer son activité. Cet accord nous permet certes de négocier un tarif avantageux au démarrage mais aussi, au futur traducteur indépendant de se lancer en toute sérénité. Pendant la durée de la convention, le tuteur de stage de l’étudiant poursuit le suivi et organise une réunion par trimestre. Le « jeune pousse » continue à recevoir un retour détaillé sur chacune de ses traductions. Ces retours sont analysés lors des réunions trimestrielles, en même temps que les projets assignés pour assurer leur diversité. Passé cette période, le partenariat perdure et se transforme la plupart du temps en relation à long terme.

Laissons Élise, « Ex-jeune pousse » et toujours partenaire de VI, expliquer ce que ce programme lui a apporté  :

« Avec le programme Jeune Pousse, j’ai pu me lancer en tant qu’indépendante sereinement grâce à la garantie de recevoir régulièrement un certain volume à traiter. Les rapports très complets ont largement contribué à l’amélioration de la qualité de mon travail et à la consolidation de mes connaissances. Enfin, les réunions avec la linguiste, qui était ma tutrice de stage, m’ont aidée à prendre conscience de ma progression et à avoir confiance en moi. Aujourd’hui, mon activité repose sur les bonnes bases développées au cours de ce programme ».

 

Cette année, pour la première fois, nous proposons un stage en gestion de projets. Une nouvelle page chez VI pour la montée en compétence professionnelle de jeunes responsables de projets dans le secteur de la traduction.

 

Bienvenue à nos stagiaires !

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