Comment maîtriser la traduction technique : entre complexité, qualité et choix stratégiques

Table des matières

Dans les secteurs techniques et réglementés, la langue est plus qu’un outil de communication. Elle fait intégralement partie du produit. Un mot mal orthographié, un verbe mal utilisé ou une clause de conformité oubliée peuvent entraîner des retards, des problèmes de responsabilité, ou pire, mettre des vies en danger. D’où l’importance de la traduction technique.

La traduction technique consiste à convertir de manière précise des textes spécialisés relevant d’un domaine particulier, comme des manuels, des caractéristiques techniques, des documents réglementaires, des interfaces logicielles ou encore des étiquettes, d’une langue à une autre.

Parler la langue cible ne suffit pas. Pour s’adonner à cet exercice, il faut faire preuve de précision, comprendre le contexte et avoir des connaissances pointues dans le domaine concerné. À la différence de la traduction généraliste, qui met particulièrement l’accent sur le ton employé et sur la créativité, en traduction technique, les mots d’ordre sont minutie, cohérence et conformité.

Pourtant, au sein de nombreuses organisations, les tâches de traduction sont considérées comme des livrables non prioritaires – des tâches administratives dont il faut s’occuper à la fin du cycle de développement d’un produit.

Cette manière de faire est coûteuse.

Parce que lorsque l’on déploie des produits à l’international, la localisation n’est pas un détail à régler après coup ; c’est une stratégie qui doit être intégrée au processus d’internationalisation. Cette approche permet de proposer une utilisation sûre du produit, d’en expliquer clairement le fonctionnement et de recevoir les approbations nécessaires sur le marché ciblé. Si un utilisateur comprend mal une procédure, si un organisme de réglementation indique que l’étiquetage n’est pas aux normes ou encore si les spécifications techniques ne sont pas traduites correctement, il s’agit rarement d’un problème de moindre envergure.

C’est pourquoi il convient d’accorder autant d’importance à la traduction technique qu’aux processus d’assurance qualité, de dépôt de documents réglementaires ou de validation de sécurité.

Malheureusement, la plupart des entreprises ne sont pas en mesure d’évaluer les prestataires de services de traduction ou d’assurer la gestion de la terminologie technique. Les conséquences sont nombreuses : incohérences terminologiques, tâches à refaire, problèmes de conformité et confusion chez l’utilisateur.

Cet article présente les principaux écueils à éviter, les bonnes pratiques à mettre en place et plusieurs outils clés que les décisionnaires peuvent adopter au moment de choisir un prestataire de services de traduction technique.

Principales difficultés propres à la traduction technique

Voici quatre types d’écueils récurrents. Chaque point examine la nature du problème et revient sur ses conséquences, qui peuvent être coûteuses.

1. Manque de cohérence terminologique

Dans de nombreux secteurs, comme ceux de l’aéronautique, de l’automobile et de l’énergie, la terminologie doit être exacte et cohérente. Par exemple, si le terme « vérin de volet » est traduit de différentes manières dans plusieurs documents, les techniciens qui s’y réfèrent peuvent mal comprendre les instructions de maintenance. Les abréviations et les unités (p. ex., psi ou PA, mm ou po) varient aussi d’une langue à l’autre ; si elles sont mal converties, cela peut entraîner des problèmes au niveau de certaines pièces ou des performances attendues. Au fil du temps, les soucis de ce type obligent les équipes à retravailler ou à faire retraduire les supports. Dans le cadre d’un déploiement à l’échelle internationale, ces incohérences vont au-delà du désagrément mineur. Elles ont un impact direct en termes de sécurité, d’utilisation des produits et de conformité. 

2. Mauvaise gestion de contenus complexes et réglementés

Les documents techniques relevant de secteurs réglementés, qui portent par exemple sur des dispositifs médicaux, sur l’aéronautique ou sur des médicaments, contiennent souvent des termes spécialisés et doivent répondre à des exigences précises. Si un traducteur ne comprend pas ou simplifie à outrance certains termes comme « réactif de diagnostic in vitro » ou « classification de salle propre », cela peut avoir de graves conséquences et générer des dépenses importantes. Des organismes de réglementation, comme la FDA et l’EMA, sont chargés de veiller au respect des définitions et des formulations. De plus, les textes réglementés font souvent référence à des normes très précises ; toute erreur peut retarder la mise sur le marché ou nécessiter de repasser par l’étape certification.

Et il n’y a pas que la terminologie qui doit être exacte ; dans ces domaines, la mise en page et la structure des documents doivent aussi être scrupuleusement respectées. Par exemple, si une phrase requise par la norme ISO 13485 est omise ou si un avertissement n’est pas placé au bon endroit dans la version traduite, un appareil peut être jugé non conforme. La marge d’erreur est ténue, et les répercussions – refus d’homologation, ou encore rappel produit – peuvent être importantes.

3. Problèmes liés à la mise en page, aux types de fichiers et à la compatibilité logicielle

Le processus de traduction va au-delà du texte. Il porte aussi sur les graphiques, les tableaux, les éléments de l’interface utilisateur, les fichiers XTM ou DITA, les diagrammes CAD ou autres formats d’outils de création spécialisés. Si les éléments graphiques ne sont pas mis à jour dans la traduction ou si la mise en page « saute », le résultat final peut générer de la confusion chez l’utilisateur ou rendre le produit dangereux. Chaque outil logiciel gère la ponctuation différemment, les sauts de ligne peuvent transformer le sens d’une phrase et les légendes des schémas sont parfois mal alignées. De plus, la conversion des fichiers (p. ex., de DITA à PDF ou HTML) représente un risque supplémentaire. 

Les modifications de mise en page provoquées par le taux de foisonnement de langues telles que l’allemand ou le finlandais peuvent générer des problèmes au niveau de l’interface utilisateur ou casser le formatage automatisé dans les manuels. Certains prestataires de services de traduction ne sont pas en mesure de prendre en charge des formats rares, comme S1000D, et le client peut se retrouver à devoir vérifier manuellement le livrable ou avoir perdu du contenu. En conclusion, la compatibilité n’est pas seulement un souci d’ordre technique ; c’est aussi un sujet qui a une incidence sur la productivité et la conformité.

4. Manque d’expertise

Il est tentant de faire appel à des traducteurs qui sont principalement des linguistes, mais dans les contextes techniques, cette approche est risquée. Par exemple :

  • Dans le domaine aéronautique, les instructions de maintenance peuvent être incorrectes si les termes « stall » (décrochage) et « engine stall » (calage) sont mal traduits.
  • Dans le domaine de l’industrie, le fait de confondre les notions « résistance à la traction » et « tension » peut entraîner l’usage de matériaux non adaptés, au détriment de la sécurité et de la durée de vie des produits.

Les spécialistes savent comment ces termes sont utilisés en conditions réelles, dans les documents réglementaires et les normes de conception. Ils aident à traduire les mots, mais aussi tout ce qui n’est pas dit explicitement : comment les pièces s’articulent entre elles, comment exprimer des marges de sécurité, et ce que signifient vraiment en contexte la précision et les mesures. Lorsque l’on se prive de leur expertise, on court le risque de retrouver dans les documents des erreurs fonctionnelles et des problèmes de conformité, et de voir la confiance des utilisateurs s’effriter.

Par ailleurs, les spécialistes apportent un éclairage sur des tournures de phrase spécifiques qui améliorent la compréhension de l’utilisateur et rendent le texte plus clair. Leur implication permet de combler le fossé entre la logique d’ingénierie et la linguistique.

Bonnes pratiques pour obtenir une traduction technique de qualité

Afin d’obtenir une traduction de qualité, d’assurer la sécurité et la conformité, et de gagner en efficacité, vous pouvez mettre en place les stratégies suivantes.

technical translation 1

1. Étudiez le marché cible et ses spécificités linguistiques

Prenons l’exemple de la traduction logicielle : les variables et les paramètres doivent être traités différemment dans chaque langue. En anglais, les prépositions doivent être exclues des variables, tandis que dans la plupart des langues latines, elles doivent être incluses afin que les linguistes puissent les accorder au masculin, au féminin ou au pluriel. Si vous ne prenez pas cela en compte, l’interface sera mal traduite et votre crédibilité auprès de la clientèle en pâtira. 

D’autres langues, comme l’arabe, se lisent de droite à gauche : cela a une incidence, et encore une fois, si ce facteur n’est pas pris en compte, l’interface devra être retravaillée. 

En allemand et en néerlandais, les mots sont plus longs : vous devez vérifier que votre interface peut s’accommoder de ces mots, ou donner des instructions aux linguistes afin qu’ils sachent où et quand utiliser des traductions plus courtes. 

Si tous ces éléments ne sont pas anticipés avant le début de la phase de traduction, l’étape de correction peut s’avérer très longue et très coûteuse. Assurez-vous de choisir un prestataire de services qualifié qui saura vous guider tout au long du processus de préparation du projet. 

2. Élaborez un glossaire (et tenez-le à jour)

Un glossaire n’est pas un objet statique : c’est une ressource qu’il faut travailler et retravailler. Commencez par compiler les termes techniques essentiels : noms de composant, désignations du matériel, expression des unités, avertissements de sécurité. Une fois que vous avez élaboré le glossaire, veillez à ce qu’il soit référencé dans chaque projet de traduction. Passez-le en revue régulièrement, notamment lorsque les caractéristiques techniques ou les outils évoluent. Intégrez-le à vos outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) afin que les traducteurs puissent facilement consulter les termes approuvés.

Le glossaire doit être localisé dans chaque variante de la langue cible (par exemple, espagnol d’Espagne ou espagnol du Mexique) pour refléter l’usage local. Les noms, verbes, phrases types relatives aux précautions à prendre et invites système doivent également être standardisés. Considérez ce glossaire comme un document vivant, dont il faut assurer le contrôle des versions et qui doit être géré par l’équipe chargée de la documentation ou de la réglementation.

3. Utilisez des outils de TAO et des mémoires de traduction

Les outils de TAO et les mémoires de traduction stockent les segments déjà traduits afin que les phrases qui reviennent souvent (avertissements, instructions, messages système) n’aient pas à être retraduites à chaque fois. Lorsque la nouvelle version de votre produit ne comporte que des changements partiels, vous pouvez réutiliser des traductions existantes, ce qui vous permet de gagner du temps et d’assurer la cohérence.

De plus, de nombreux outils de TAO accessibles aux entreprises comportent des fonctionnalités d’assurance qualité (QA), qui détectent en temps réel les incohérences, les traductions incomplètes ou les erreurs de terminologie. Lorsqu’ils sont configurés correctement, ces outils permettent d’automatiser en grande partie le processus de validation. Au fil du temps, les mémoires de traduction deviennent des bases de connaissances, et les traducteurs qui rejoignent le projet peuvent s’aligner sur le ton de la marque et s’inspirer de formulations approuvées.

4. Impliquez des experts du domaine

Lorsque les linguistes collaborent avec des ingénieurs, des responsables sécurité, des spécialistes des affaires réglementaires et des chargés de conception – des « experts » –, les traductions sont ancrées dans le réel. Les experts peuvent expliquer les termes ambigus, indiquer quelles précisions doivent absolument être apportées et vérifier que les instructions font sens en pratique (et pas seulement sur le plan linguistique).

Ils peuvent également contribuer à déterminer quelles traductions prioriser, et séparer le contenu qui doit rester figé pour des raisons juridiques du contenu qui peut être adapté à la culture cible. Lorsque des experts sont impliqués dans les phases d’élaboration du glossaire et d’assurance qualité, cela permet de raccourcir les cycles de révision et de prévenir des erreurs de compréhension qui pourraient s’avérer coûteuses.

5. Mettez en place des processus itératifs d’assurance qualité et de révision

Pour garantir l’exactitude d’une traduction, plusieurs phases sont nécessaires : traduction → révision → validation. Voici un exemple de workflow.

  • Révision par des pairs : un deuxième traducteur vérifie le travail du premier afin de repérer des problèmes linguistiques, des écarts au niveau du ton ou des formules ambiguës.
  • Révision par des experts : des spécialistes vérifient que la terminologie, les processus et les instructions de sécurité ont du sens sur le plan technique et en contexte.
  • Phase automatisée d’assurance qualité : utilisez un logiciel pour détecter des erreurs de terminologie, des segments non traduits, des balises cassées ou des nombres incohérents.
  • Validation en contexte : vérifiez la traduction dans son format final (manuel, UI, rendu CAO 3D) pour vous assurer que tout est bien à sa place.

Chaque étape est essentielle. La révision par les pairs s’intéresse au côté linguistique, les experts s’assurent de l’exactitude technique et la validation en contexte permet de détecter des problèmes qui passeraient inaperçus autrement. Pour être efficace, un workflow doit inclure toutes ces étapes.

Checklist : comment trouver un prestataire de services de traduction qualifié

Voici quelques critères d’évaluation et quelques questions qui vous aideront à choisir le prestataire qu’il vous faut.

technical translation partner

Critères d’évaluation

  • Expérience dans le domaine : les prestataires qui ont de l’expérience dans votre domaine (aéronautique, dispositifs médicaux, industrie, etc.) connaissent déjà la terminologie, les réglementations applicables et le cycle de vie de votre produit. Ceci est une bonne base pour obtenir une traduction de qualité qui respecte les normes de conformité.
  • Certifications et maturité des processus : les certifications comme ISO 17100 ou ISO 9001 indiquent que certains contrôles de la qualité et des processus sont en place, mais ils ne constituent en rien une garantie. Demandez à chaque prestataire comment ces normes sont intégrées à ses processus de traduction (révision, vérification de la terminologie, contrôle des versions).
  • Pile technologique : demandez au fournisseur s’il utilise des outils de TAO et des mémoires de traduction, mais aussi s’il peut prendre en charge les formats de vos fichiers, vos systèmes de gestion du contenu et vos outils de mise en page et de création de graphiques. Plus vous serez alignés, moins vous aurez de choses à finaliser après la traduction.
  • Sécurité et protection des données : si la traduction porte sur des dispositifs brevetés ou comporte des données patient, des avertissements de sécurité ou du contenu réglementé, vous avez absolument besoin d’un accord de non-divulgation, d’un échange sécurisé de fichiers et de pistes d’audit, et les réglementations applicables en matière de confidentialité et de protection des données doivent être respectées. Si le prestataire ne peut se conformer à ces exigences, il est trop risqué de faire appel à lui.

Questions clés à poser aux prestataires

  1. Pouvez-vous me donner des exemples de traduction ou des références qui s’appliquent à mon domaine ?
  2. Comment assurez-vous la cohérence terminologique dans des projets volumineux qui contiennent plusieurs documents ?
  3. Quelles étapes d’assurance qualité mettez-vous en place : qui relit, quand et combien de fois ?
  4. Faites-vous appel à des traducteurs natifs qui connaissent le marché cible et les exigences réglementaires et de sécurité applicables ?
  5. Y a-t-il des éléments spécifiques d’ordre linguistique à prendre en compte ?
  6. Comment gérez-vous les mises à jour et assurez-vous le contrôle des versions lorsque les documents sources sont modifiés pendant la traduction ?

Les réponses à ces questions, en plus de vous informer sur les capacités du prestataire, vous donnent des détails sur la maturité de ses processus, sur sa réactivité et sur sa tolérance au risque.

Signaux d’alerte et points bloquants

  • Un prestataire qui affirme « savoir tout faire », mais dont le portfolio ne contient aucun exemple de traduction spécialisée dans votre domaine.
  • Le prestataire ne parvient pas à décrire clairement le processus d’assurance qualité ou de vérification de la terminologie.
  • Ses tarifs sont très bas ou la date d’achèvement qu’il donne pour le projet est très proche, et il ne fournit aucun calendrier/tableau tarifaire détaillé. Dans la plupart des cas, cela signifie que vous devrez faire des compromis sur d’autres aspects.
  • Il ne parvient pas à démontrer comment il assure la conformité ou la protection de la propriété intellectuelle ou de la confidentialité.
  • Il reste vague, donne des réponses évasives ou dépend trop de la traduction automatique.

On reconnaît un bon prestataire à sa capacité à indiquer qu’il n’est pas en mesure de traiter un projet quand il n’a pas l’expérience requise. La transparence est une valeur cardinale.

Budgétisation, définition de la portée et planification

Une mauvaise planification annule souvent tous les avantages que comporte le recours à un prestataire de qualité. Voici comment éviter cet écueil.

  • Définissez précisément la portée du projet : Quels documents doivent-être traduits (manuels, interfaces utilisateur, avertissements de sécurité) ? Combien de mots font-ils ? Quels sont les formats de fichier ? Faut-il refaire les graphiques dans la langue cible ? Quelles sont ces langues ? Plus la portée du projet est précise, plus les estimations se rapprocheront de la réalité.
  • Incluez tous les coûts : au-delà du nombre de mots à traduire, tenez compte de la création du glossaire, de la vérification par des experts, des tâches de mise en page/d’adaptation des graphiques, de l’assurance qualité, des révisions et des validations pour soumission réglementaire. Ces étapes ajoutent souvent 20 à 50 % au prix de la traduction.
  • Prévoyez un calendrier avec de la marge : les phases de traduction, de vérification, de révision et de validation réglementaire prennent du temps. Les modifications imprévues (par exemple, les mises à jour de conception) doivent être prises en compte. Si le calendrier est trop serré, la qualité en pâtira. La clé est de commencer à planifier la localisation très tôt, et de s’aligner sur les différentes étapes de conception ou de développement.
  • Demandez des devis détaillés : un bon prestataire peut vous faire plusieurs devis, un avec les tâches de base et un autre avec des prestations premium (incluant la consultation avec des experts, la mise en page, etc.). Cela vous permet de comparer les différentes offres et de faire un choix en toute connaissance de cause.

Conclusion

La traduction technique est un art plus complexe que ce que la plupart des gens imaginent. Elle requiert de la précision, des connaissances dans le domaine concerné, la mise en place de workflows d’assurance qualité, et nécessite de pouvoir évaluer les différents fournisseurs. Une bonne traduction technique permet d’assurer la cohérence et le respect des normes de conformité et de sécurité. À l’inverse, une mauvaise traduction peut entraîner des retards de livraison des produits, des problèmes réglementaires, etc.

Si vous envisagez de faire appel à un prestataire de traduction, vous pouvez télécharger un tableau de comparaison des offres, qui vous permettra d’évaluer les fournisseurs en fonction de leur expérience, de leurs processus d’assurance qualité, de leurs outils et de leurs normes en matière de sécurité. Vous pouvez aussi prévoir une première prise de contact par téléphone pour obtenir des exemples de traductions techniques déjà réalisées : vous pourrez ainsi vous faire une idée du niveau de technicité des projets traités et connaître le niveau d’attention au détail de l’équipe.

Faites en sorte que vos traductions techniques puissent vous servir, et non vous desservir.

Diffusez vos messages dans le monde entier grâce à un contenu parfaitement localisé et convaincant, pour une stratégie marketing globale cohérente et efficace.

Écrit par

Team VI

Spécialistes en traduction et internationalisation depuis 30 ans. Notre équipe d'experts linguistiques aide les entreprises à rayonner à l'international avec des contenus adaptés à chaque marché.

Revu par
Chloe Barton

Chloe Barton

Chloe Barton est Cheffe de projet en localisation et experte en transcréation et marketing international à Version internationale depuis 6 ans. Avec 10 ans d’expérience, elle accompagne les entreprises dans l’adaptation culturelle de leurs campagnes et la coordination de projets multilingues.