Traduction : s’offrir la qualité est un choix stratégique

Qui n’a pas lu un jour un texte – visiblement traduit – qui ne l’ait pas fait sourire, voire mourir de rire ? ou laissé proprement perplexe…

La qualité d’une traduction est une vaste question.
En effet, il faut d’abord bien prendre conscience que la perception de la qualité varie selon les pays, plus précisément les langues voire les cultures. Selon l’intimité du lien qui lie une population à sa langue, son attachement à cette composante essentielle de son identité, la tolérance aux erreurs sera plus ou moins grande. Certaines langues absorbent sans problème néologismes et acceptent ouvertement les influences étrangères. D’autres font plus de résistance…

Traiter chaque langue avec soin 

Il est reconnu dans l’industrie de la traduction qu’il y a deux langues particulièrement sensibles : le français et le japonais.

Même si la qualité de l’expression écrite, l’orthographe et la grammaire de bien des francophones s’est détériorée au cours des dernières décennies, globalement ils restent vigilants à la manière dont sont exprimées les choses. Il suffit pour s’en persuader de parcourir les commentaires des lecteurs de nos principaux quotidiens qui relèvent régulièrement des erreurs dans les articles. Est-ce un hasard si la France dispose de tant d’institutions œuvrant autour de la langue et de sa préservation : Académie française, Francophonie… ?

Nous pouvons donc dire qu’en France, nous y regardons à deux fois pour ce qui est écrit et que les entreprises, notamment leurs responsables de la documentation ou du marketing veillent peut-être plus que dans d’autres pays à la qualité de leurs textes traduits. Dis-moi ce que tu écris, je te dirai qui tu es…

De fait, la qualité linguistique revêt plusieurs aspects :

  • L’exactitude
    La fidélité au texte source est primordiale. La traduction doit dans tous les cas refléter ce qui a été écrit dans la langue d’origine. Ce n’est pas la mission de l’équipe de traduction d’extrapoler la pensée de l’auteur. Notez que si le souhait du donneur d’ordre est cependant d’adapter le texte afin de le mettre en adéquation avec l’environnement linguistique et culturel des pays visés, alors il ne s’agit plus de traduction ! On parle alors de « transcréation ».
    Cette prestation spécifique va au-delà de la traduction puisque le traducteur-transcréateur adapte le texte et le style pour qu’ils collent aux habitudes naturelles des lecteurs. C’est crucial pour les communications commerciales et marketing. De plus, les mises en situations et les études de cas doivent être adaptées aux réalités locales.
  • Le style
    Hormis lorsque l’on traduit des textes techniques, où le style est minimal, il existe toujours une composante stylistique. Le style fluidifie le texte et facilite sa lecture. C’est un gage que le texte sera effectivement lu et non pas ignoré avec toutes les conséquences que cela peut engendrer. Le traducteur se doit de transmettre dans sa langue cette facilité à lire.
  • La terminologie
    Tout secteur a son « vocabulaire ». Il est essentiel que les termes-clés collent à ce qui se dit dans leur environnement et dans le pays de destination.
    En outre, il faut intégrer les éléments de « jargon » propre à chaque entreprise.
  • La cohérence interne(ou avec d’autres textes)
    Enfin, afin de ne pas troubler le lecteur, il est absolument essentiel d’éliminer toutes les disparités qui l’amèneraient à perdre ses repères. Le style et la terminologie doivent donc rester cohérents d’un bout à l’autre du texte.

La qualité va au delà de la simple traduction

Ceci dit, pour un acheteur de traduction, la qualité ne se borne pas à la qualité linguistique. La qualité de service (QoS en anglais) est tout aussi importante. Dans toute prestation de traduction entre donc aussi en ligne de compte des critères tels que :

  • Le respect des délais convenus
  • Le respect du budget convenu
  • La capacité à anticiper d’éventuels problèmes susceptibles de mettre en danger la qualité ou la date de livraison
  • La capacité à accompagner son client par des conseils afin qu’il puisse tirer le meilleur parti de son investissement en traduction

C’est donc un travail soigné qui fait appel à des professionnels aguerris et des processus rôdés.

Chacun doit être à sa place naturelle. Un traducteur n’a pas les mêmes aptitudes et qualités qu’un chef de projet, ni n’accomplit les mêmes tâches et n’a les mêmes missions. Chez Version internationale nous avons délibérément choisi depuis 30 ans que nos traducteurs ne gèrent pas de projets et que nos chargés de projet ne traduisent pas. Chacun doit se concentrer sur des tâches qui sont fondamentalement différentes : le traducteur doit faire preuve d’extrêmes concentration et rigueur, alors que le chargé de projet doit être agile, multi-tâche, hyper-flexible, bon communiquant…

Aller au-delà des standards de la norme ISO du métier

Derrière les femmes et les hommes, des processus stricts sous-tendent les résultats attendus. La norme ISO 17100 est un excellent cadre opérationnel, qui permet déjà d’assurer qu’un certain nombre de bonnes pratiques sont appliquées. Version internationale est certifiée depuis 2018, avec une notation très élevée.

Mais nous voulons dépasser les exigences de cette norme. L’excellence doit toujours être en avance sur les standards.

Version internationale a identifié trois éléments de différentiation.

  • L’existence d’une équipe de traducteurs seniors en interne, rompus aux difficultés du métier, qui se renforcent mutuellement.
  • L’Assurance Qualité pratiquée, mélange d’outils hyper-spécialisés et de vérifications humaines intelligentes
  • La sélection, le suivi constant et la montée en puissance des différentes ressources travaillant sur les projets

La qualité est un investissement

Tout cela prend du temps, donc a un coût. C’est incontournable.

La sagesse populaire disait déjà : « Je ne suis pas assez riche pour acheter bon marché. » Cela s’applique parfaitement aux prestations de service. La traduction n’y déroge pas. Acheter un service de qualité médiocre génère des coûts annexes, éventuellement cachés, de reprise, de retard, d’annulation, de détérioration d’image, de perte de crédibilité, d’échec dans l’accès à un marché…
Acheter un service de qualité est plus efficace au bout du compte.

Chez Version internationale, nous avons mesuré aussi que livrer des prestations de qualité premium – linguistique et de service – est aussi plus rentable in fine. Pas de corrections, pas de retard, des clients satisfaits et fidèles.

Voilà pourquoi la QUALITÉ est depuis toujours dans nos gènes. C’est une préoccupation quotidienne, à tous les niveaux, chez tous les acteurs. Pour que nos clients soient heureux et que nous soyons fiers de notre travail !

Et vous, pensez-vous que la traduction est un coût ou un investissement ?

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