Toutes les questions que vous vous posez à propos de la traduction et auxquelles vous voudriez voir apporter des réponses simples et claires sont ici.

Si vous n’avez pas trouvé réponse à vos questions,
n’hésitez pas à nous interroger, nous sommes là pour vous !

Qu’est-ce qu’une bonne traduction ?

Nous le savons, la traduction n’est pas votre métier et vous voulez être certain de la qualité pour laquelle vous payez. Mais comment pouvez-vous l’évaluer ? Comment la contrôler ?

Certains diront que la compréhension du texte à traduire doit être objective et que sa réexpression est forcément subjective. La langue est subjective par nature et le traducteur exprime – comme un auteur – une part de subjectivité.

Souvent, vous vous êtes dit : « Tiens, je ne l’aurais pas dit comme ça. » Par essence, les langues ne diffèrent pas seulement par leur vocabulaire (auquel cas, il suffirait de remplacer un mot par un autre), mais aussi et surtout par la façon d’exprimer une idée. Au final, toute traduction est une adaptation plus ou moins réussie. C’est un peu l’exercice de la transposition d’un roman au cinéma ; la réussite est purement subjective.

Mais revenons à la problématique de l’évaluation de la justesse d’une traduction. La traduction, qui par nature est subjective, comme nous l’avons dit, doit être calibrée à des fins d’évaluation. Pour encadrer les traductions professionnelles, les critères objectifs sont répartis en trois catégories :

  • Le respect des règles de la langue : orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation…
  • L’exactitude sémantique: erreur de sens, omission, ajout, adéquation et cohérence de la terminologie…
  • La rigueur linguistique : sur-traduction, sous-traduction, ajout inacceptable…


Chez Version internationale, nous appliquons une grille d’évaluation précise à toutes les traductions que vous nous confiez. Au-delà de ces critères, nous validons qu’une traduction est bonne si, en lisant le texte traduit, le lecteur perçoit nettement :

Rigueur et cohérence

Les termes choisis seront les termes propres à votre activité. Un même terme recouvrant un même concept sera toujours traduit de la même manière tout au long du document pour faciliter la lecture et la compréhension. Si le texte a été réparti entre plusieurs traducteurs pour répondre à vos impératifs de livraison, la cohérence doit être assurée aussi bien sur le plan terminologique que syntaxique.

Fluidité et simplicité

Le texte est facilement compréhensible et agréable à lire. Aucun calque de structure ne doit visiblement indiquer qu’il s’agit d’une traduction.

Attention au détail

Nuances, abréviations, ponctuation, mise en page, etc. Tous ces éléments ont leur importance dans l’exactitude et la lisibilité du texte cible que nous vous livrons.

Pour conclure, un texte bien traduit doit simplement donner l’impression d’avoir été rédigé dans sa langue. Rien ne doit choquer. À aucun moment le lecteur ne doit devoir relire une phrase pour la comprendre.

Sur quelles bases établissez-vous un devis ?

Dites-nous vers quelle langue vous avez besoin de faire traduire, si vous avez des contraintes particulières et, surtout, envoyez-nous vos documents. 

Pourquoi avons-nous besoin des documents pour établir un devis ?

Tout simplement parce qu’un nombre de pages ne permet pas de connaître la quantité d’informations à traduire, et donc le travail à fournir. Il est clair qu’entre une page de garde et une page contenant un schéma technique, la charge de travail peut varier du simple au double. En outre, la taille des caractères ou la mise en page en colonne, par exemple, influe directement sur la quantité de texte contenue dans une page A4.

Une traduction demande du temps. Pouvoir analyser le texte permet d’évaluer la complexité du travail.

Vous ne devez pas vous engager sur une estimation « à la louche », certes rapide mais qui pourrait être sujette à une hausse a posteriori. Vous avez besoin d’un devis adapté. Nos devis sont donc spécifiques et précis.

Pourquoi chaque devis est-il unique ?

Nous devons prendre en compte de nombreux paramètres : destination du document (usage interne ou grande visibilité), terminologie particulière, style, textes dans des tableaux, présence d’acronymes et d’abréviations. En outre, il est de notre devoir de conseil de vous avertir si nous détectons des éléments particuliers, comme du texte sous forme d’image, vectorisé ou non, du texte illisible, un problème de mise en page, ou encore des contraintes d’impression ou d’affichage. Vous avez besoin de recevoir de conseils sur mesure.

Les formats de fichier : un élément clé de l’estimation

Nous prenons en charge quasiment tous les formats de fichier utilisés en bureautique, prépresse/PAO/DAO, et développement de logiciels et Web.

Il est préférable de nous transmettre les fichiers au format d’origine (celui qui a servi pour l’enregistrement vers un autre format). Nous conseillons d’éviter les fichiers PDF qui, par nature, se prêtent mal à l’analyse du travail à effectuer. Bien sûr, si vous ne possédez qu’un PDF, nous pouvons travailler à partir de ce format d’échange, mais cela entraîne généralement des frais de mise en page.

Notez que globalement, pour des fichiers intégrant des sources diverses, et notamment des images avec texte sans fichier source, des extractions et remises en pages sont nécessaires.

Nous traduisons entre autres les fichiers Word, Excel, PowerPoint, Adobe InDesign, html, rtf, xliff, xml, FrameMaker (.fm, .mif), Visio, dwg, PageMaker, QuarkXPress, OpenOffice, QuickSilver, SDL Edit, SDL xliff, sgml, dll, exe, rc, Trados Stag, WorldServer, whtml, resx, dita et po.

Certains de ces formats sont aujourd’hui obsolètes, néanmoins, pour les entreprises qui les utilisent ou les conservent toujours, nous continuons à assurer une prise en charge afin qu’elles ne perdent pas des contenus importants.

> Nos services

Que représente un prix au mot en traduction ?

Le secteur de la traduction utilise le mot source comme unité de calcul, c’est-à -dire le nombre de mots contenu dans le texte que vous avez besoin de faire traduire. Mais que représente un prix au mot ?

Le prix au mot est en réalité une unité de temps. C’est une subdivision d’un taux horaire qui permet de coller au plus près au volume d’un texte.

Comment déterminez-vous le temps à consacrer à une traduction ?

Il faut tout d’abord additionner le temps nécessaire à chacune des étapes de la traduction pour obtenir un texte de qualité : étape de traduction, étape de révision (tâche bilingue de vérification de l’exactitude de la traduction, complétée par une amélioration) et, selon le niveau de prestation, étape de relecture (tâche monolingue de contrôle final du texte cible).

Les différents niveaux de révision et relecture qui améliorent la traduction et le degré de finition de votre document ont un impact direct sur le coût.

Le taux horaire appliqué quant à lui reflète le niveau de compétence ou la rareté du linguiste. Certaines combinaisons de langue ou spécialités impliquent un taux horaire supérieur du fait d’une pénurie de linguistes ou d’un niveau de complexité plus important, qui requiert davantage de travail.

Une traduction médicale par exemple est plus chère qu’une traduction généraliste et le sera plus encore, du japonais vers l’allemand que de l’anglais vers le français.

Enfin, rappelons que d’autres prestations telles que la reprise de mise en page, ou l’adaptation de fichiers très spécifiques peuvent induire des coûts supplémentaires qui viennent s’ajouter au coût de la traduction en elle-même.

Si vous trouvez que la traduction est une prestation chère, sachez quand même que le taux horaire en vigueur dans la profession est de loin parmi les plus bas des professions intellectuelles.

 

Quel prix pour ma traduction ?

On nous demande souvent : « Quels sont vos tarifs ? ». Cette question reviendrait à interroger un concessionnaire sur le prix d’une voiture bleue. Or nous savons tous que le prix d’une voiture bleue dépend de sa taille, de son modèle, de ses options, etc.

Pour la traduction, c’est la même chose, c’est pourquoi nous réalisons pour vous un devis de traduction personnalisé, prenant en compte le volume à traduire, le type de texte et de fichier, le couple de langues, la finition souhaitée, les délais, etc.

Nos tarifs incluent les frais de gestion de projet et éventuellement d’ingénierie. Ils garantissent à tous nos clients un excellent retour sur investissement du fait d’un exceptionnel rapport qualité/prix.

Quel délai pour ma traduction ?

Pour vous donner une idée, sachez qu’un traducteur exercé traduit entre 2 000 et 2 500 mots par jour, ce qui équivaut à 10 pages pleines par jour.

Le calcul semble donc aisé. Cependant, il convient également de prendre en compte le temps dévolu à la révision et à la relecture, ainsi que les éventuelles étapes liées à la reprise de mise en page. Seule la formalisation d’un devis vous permettra de savoir à quoi vous attendre.

Pour des raisons internes ou commerciales, vous avez besoin d’une traduction dans les plus brefs délais

Qualité et urgence font difficilement bon ménage. Cependant, chez Version internationale, nous vous proposons de prendre en charge vos traductions urgentes avec le plus grand soin possible : certains linguistes sont parfois disponibles immédiatement, il est possible de diviser le document entre plusieurs traducteurs, ou de s’appuyer sur la traduction automatique. On peut également, dans une certaine mesure, donner la priorité à votre traduction en adaptant les plannings de nos équipes.

Notre prestation de traduction express comprend une traduction simple (sans révision), réalisée par les linguistes disponibles à l’instant T.

Cependant, même si l’on utilise tous les moyens à notre disposition pour gommer l’impact que présentent de tels arrangements inhérents aux situations d’urgence, rien ne remplace un travail fait sans précipitation qui nous permet de nous engager véritablement sur le résultat. Cela évite une moindre adéquation des compétences du traducteur disponible, des incohérences résiduelles dans le document traduit par plusieurs personnes ou encore la lourdeur d’un texte corrigé après traduction automatique.

Nos conseils

Si vous avez de fortes contraintes de temps, contactez-nous à l’avance pour que nous puissions envisager la meilleure manière de répondre à votre problématique. Si vous savez que vous allez devoir faire traduire un texte dans un délai très court, pensez à nous en informer le plus tôt possible, nous réserverons un ou plusieurs traducteurs pour la date convenue.

Enfin, sachez que cette problématique concerne toutes les sociétés de traduction. Alors, demandez toujours comment sera réalisée cette traduction dans un délai aussi court. Un client informé en vaut deux…

 

Aurais-je vraiment mon fichier le jour J ?

Chez Version internationale, le respect de la date de livraison fait partie de la qualité de service. Nous mettons tout en œuvre pour la respecter. Nous savons que nous faisons partie d’une chaîne que vous devez gérer de votre côté et que la ponctualité dans la livraison est primordiale. 

Vos textes traduits sont souvent une étape importante de votre stratégie. Qu’elles vous permettent de vous lancer sur un marché étranger ou qu’elles constituent un élément pivot de votre communication, il est pour vous indispensable de ne pas être freiné dans votre élan par la dimension linguistique de vos projets.

Dans cet objectif, nos chefs de projet gèrent leurs dossiers de manière très serrée. Ils font des points de contrôle réguliers afin de s’assurer que la traduction progresse selon le plan établi initialement. Ils prennent des mesures correctives si cela s’avère nécessaire. Dans le cas très improbable où un petit retard est envisagé, ils vous en avertissent à l’avance afin de vous éviter toute déconvenue.

Nous ne nous engageons que sur des délais que nous pouvons tenir. Dès notre premier contact, nous abordons l’aspect de la date de livraison : nous sommes pratiquement toujours en mesure de nous conformer à vos impératifs. Dans les rares cas où nous anticipons que nous ne pourrons pas vous fournir un travail de qualité dans le délai serré qui est le vôtre, nous discutons avec vous pour envisager si nous devons prioriser la date de livraison ou la qualité.

Dans tous les cas, nous vous aidons à atteindre vos objectifs.

Pour information, notre taux de fiabilité en matière de livraisons est de 99,8 %, tel que le relève le certificateur ISO 17100.

Qui sont les prestataires de traduction sur le marché et lequel retenir ?

Vous avez le choix entre des centaines d’intervenants avec des offres qui paraissent plus ou moins semblables et qui pourtant n’apportent pas les mêmes services. Des acteurs très différents cohabitent. Vous avez les multinationales de traduction qui sous-traitent à de petites unités, à côté d’agences et d’entreprises de traduction, et enfin les traducteurs indépendants, qui parfois même constituent des groupements. Ces options recouvrent des réalités différentes et répondent à des besoins distincts. Qui sont ces prestataires ? Quelle solution est la plus pertinente pour vous ?

Pour vous aider à répondre à ces questions, voici quelques pistes de réflexion :

La multinationale de traduction

L’évidence :

C’est la solution généralement retenue par les services Achats des grands groupes mondiaux pour qui la taille du partenaire est un paramètre fondamental. La multiplicité d’agences réparties autour de la planète permet une couverture commerciale optimisée même si les centres de production sont localisés sur un ou deux sites.

Ces sociétés sont spécialisées dans les très gros projets (quatre millions de mots en 53 langues par exemple) et sous-traitent leur travail aux autres acteurs.

Elles effectuent toute la gestion de projet, la sélection des ressources, la préparation des fichiers, leur mise à disposition et la gestion du flux.

Questions à vous poser :

  • Votre entreprise fait-elle partie du CAC40, du NYSE ou du NASDAQ, des GAFAM ?
  • Pour des projets moins complexes, court-circuiter ces « grossistes » de la traduction vous permettra-t-il de faire des économies ?
  • Si vous ne constituez pas une part significative de leur portefeuille, le service client sera-t-il à la hauteur de vos attentes ?
  • Avez-vous besoin d’investir dans une solution aussi globale? En avez-vous le budget ? Et pouvez-vous dédier une ou plusieurs personnes pour manager la relation avec un tel groupe ?

Le traducteur indépendant

L’évidence :

Il fait partie de votre réseau personnel et suggère une impression de proximité, « du producteur au consommateur ».

Questions à vous poser :

  • Une personne seule, extérieure et compétente, peut-elle réaliser un contrôle sur sa traduction ?
  • Son devis est-il réellement compétitif au regard de la prestation fournie ?
  • Le traducteur indépendant pourra-t-il absorber des accroissements de volume quand vous en aurez besoin ? (Pour rappel, un traducteur peut traduire de 2 000 à 2 500 mots par jour.)
  • Que se passera-t-il quand il sera en congés ou en cas d’absence inopinée ?
  • Comment assure-t-il sa mise à jour technologique et comment peut-il vous faire bénéficier des dernières avancées ?
  • Son assurance professionnelle vous prémunit-elle de tout risque ?

 

La plateforme de traduction

L’évidence :

 Elle répartit automatiquement les fichiers à traduire à des traducteurs indépendants. Elle dispose d’un réseau de nombreux freelances : choix, disponibilité et prix variables.

Questions à vous poser :

    • Qui vérifie, qui s’engage ? Quelles sont mes garanties au final ?
    • Qui analyse le projet ? Quels sont les moyens techniques déployés ?
    • Une fois l’éventuelle sélection initiale passée, comment le contrôle continu est-il assuré ?
    • Qui traduit? Des traducteurs professionnels ? Des étudiants pour boucler leur fin de mois, des stagiaires sans accompagnement pédagogique, des professionnels (ingénieurs, techniciens, etc.) en reconversion ?
    • Comment savoir si la priorité n’est pas toujours donnée au moins-disant ?

L’entreprise ou l’agence de traduction

 L’évidence :

Entre le grossiste et l’indépendant, une myriade de sociétés de traduction existe. Les prix sont différents, les devis semblent pourtant quasiment identiques. Quelle différentiation proposent-elles ?

Questions à vous poser :

    • La structure : entreprise ou agence de traduction ? Y a-t-il des linguistes en interne, un support technique, un encadrement solide ou bien est-ce une agence d’intérim pour traducteurs ? Là où l’agence a un rôle d’intermédiaire, l’entreprise dispose d’une structure qui lui permet notamment de gérer d’importants volumes ou des projets complexes, de A à Z.
    • Quel type de prestation de traduction vous proposent-ils ? Traduction simple ou traduction avec révision et/ou relecture?
    • Quelle garantie avez-vous (traitement de l’insatisfaction, assurance, modalités de correction, etc.) ?
    • Enfin, de quelle qualité de service bénéficiez-vous (interlocuteur privilégié, réactivité, qualité de la relation, disponibilité, conseil, etc.) ?

Si l’on se fie à notre propre expérience, nous avons vu venir vers nous, depuis 1990, des d’entreprises de tailles diverses avec des problématiques et enjeux tout aussi variés.

Leurs motivations principales étaient en revanche toujours les mêmes : la recherche de la qualité et de la réactivité, le souhait d’avoir des interlocuteurs identifiés, de pouvoir trouver des solutions adaptées et d’instaurer une relation commerciale pérenne.

C’est en répondant à ces prérequis, avec la même détermination et la même attention quelle que soit l’entreprise, que l’un des GAFAM nous confie en direct la localisation de ses contenus vers le français ou que des PME françaises nous chargent de la traduction multilingue de leurs contenus stratégiques

J’ai plusieurs devis, quel prestataire de traduction choisir ?

Vous avez l’impression que la traduction est un risque : c’est signer pour l’inconnu, car jusqu’au moment de la livraison, vous ignorez ce que vous allez recevoir. C’est d’autant plus vrai lorsque vous faites traduire vers une langue que vous ne maîtrisez pas : qu’est-ce qui peut vous garantir que le résultat sera à la hauteur ?

Dans ces conditions, vous pouvez être tenté de faire une sélection sur le prix, à défaut d’autres critères de choix.

Et pourquoi pas ?

Mais ce serait trop simple. Et comme le dit le bon sens populaire : « Je ne suis pas assez riche pour acheter bon marché ». Nous souhaitons donc vous expliquer sur quels autres critères vous pouvez baser votre analyse. Pour faire un choix éclairé, il est indispensable de pouvoir mettre en concurrence les offres que vous avez reçues. Tout d’abord, comparez les mêmes choses. Autrement dit, appliquez le fameux « Toutes choses égales par ailleurs. » 

Cycle de production

Quel est le processus (« recette ») de traduction mis en place ? Combien d’étapes sont comprises dans le prix proposé ? La révision (correction par un second traducteur) est-elle incluse ? Y a-t-il une relecture finale sur le texte cible ?

Qualification des traducteurs 

Qui sont les linguistes qui participeront à la traduction ? Des traducteurs professionnels chevronnés ou des juniors, ou des stagiaires ? Des traducteurs spécialisés dans votre domaine ? Des traducteurs natifs ?

Assurance 

Quel type de garantie le prestataire vous offre-t-il ? La société a-t-elle contracté une Assurance Responsabilité Civile pour couvrir les défauts et les conséquences économiques ou juridiques qu’entraînerait un problème de traduction ?

Voir notre article Conseil d’un bon acheteur

Comment gérez-vous les répétitions ?

Souvent, les clients nous disent qu’ils ne veulent pas « payer pour des mots qui ont déjà été traduits ».Voici l’occasion pour nous de faire le point sur les « CAT tools » (Computer-Aided Translation) ou, en français, la TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) qui permettent de recycler du contenu existant.

Ces outils, nés dans les années 90, et ayant aujourd’hui atteint leur maturité, ne permettent pas de recycler des mots mais des phrases.

En effet, un mot isolé ne peut être réutilisé sans prendre de grands risques.

Prenons quelques exemples :

  • Un mot peut avoir plusieurs sens : une souris peut être notamment un animal, un accessoire informatique, un morceau de viande.
  • Un mot peut changer de sens en changeant de genre : un page et une page.
  • Un mot peut désigner une chose et son contraire : apprendre veut dire à la fois enseigner et acquérir des connaissances.
  • Un mot peut changer de sens en changeant de forme grammaticale : une bonne (nom) et une bonne pluie (adjectif).
  • Enfin, ce n’est pas parce que le mot est identique dans la langue source, qu’il le sera dans la langue cible. Il suffit de penser aux langues à déclinaisons pour comprendre, sans même parler des langues utilisant des signes.

Capitaliser sur les mots, oui, mais ce n’est pas si simple

Les outils de TAO travaillent à partir de bases de données de phrases. Pour faire court, à une phrase source déjà traduite correspond une phrase cible. C’est ce que l’on appelle des « mémoires de traduction ».

Si vous avez déjà fait traduire un texte chez nous ou si vous nous fournissez une mémoire, nous pouvons « capitaliser » sur les phrases à condition que les correspondances source/cible soient disponibles dans une base de données. Si ce n’est pas le cas, c’est-à-dire si l’on dispose de textes dans la langue source et dans la langue cible, mais dans deux documents différents, il existe une solution : il est tout à fait possible de les « aligner », ce qui signifie créer des correspondances de phrases afin de récréer des « mémoires de traduction ». C’est un travail long, qui doit être vérifié par un traducteur, mais qui peut « payer ». Par exemple, dans le cas de textes qui sont souvent mis à jour.

Les choses sont toutefois un peu plus complexes, car il peut y avoir plusieurs traductions d’une même phrase, chacune étant acceptable, mais adaptée à un contexte différent. Le recyclage n’est donc pas aussi immédiat que l’on pourrait le penser. Il exige par conséquent une vérification humaine avant d’accepter cette phrase dans le texte en cours de traduction.

Le contexte : un besoin essentiel

Les outils de TAO dernière génération viennent cependant à l’aide des traducteurs. Aujourd’hui, ces outils savent identifier si une phrase appartient à un « contexte ». En examinant la phrase qui précède et celle qui suit, le programme est capable de déterminer si le « contexte » est le même et donc d’orienter la pré-traduction vers la phrase ayant le même contexte. Une vérification est malgré tout indispensable. Vous pouvez toutefois choisir (pour des raisons budgétaires) de ne pas faire cette vérification, mais vous devez savoir que la qualité de votre texte risque d’en pâtir.

Les « correspondances exactes »

Il faut bien comprendre que cette correspondance est repérée par un programme informatique. Celui-ci identifie si la phrase source proposée à la traduction correspond EXACTEMENT à la phrase source qu’il recherche dans la base de données. Il examine chaque caractère les uns après les autres, et s’il trouve le même nombre de caractères, dans le même ordre, alors il va réinjecter la phrase cible comme possible traduction.

Cela signifie que si, par exemple, vous avez deux espaces entre deux mots au lieu d’un seul, la phrase ne sera pas reconnue comme correspondance exacte. De même si la phrase se termine par un point d’exclamation au lieu d’un point. A fortiori, si un terme est changé pour un synonyme. La machine n’a pas l’intelligence pratique de l’homme.

Les « correspondances approximatives »

Alors, cela veut-il pour autant dire que pour une toute petite différence, tout le bénéfice de cette mise en correspondance est perdu ?

Non, ce n’est pas le cas. Ce qui nous amène à aborder une autre catégorie de phrases, celles que l’on appelle les « correspondances approximatives » (fuzzies en anglais).

Le programme est capable de détecter des phrases approchantes.

Si les différences sont peu nombreuses et mineures, le programme présente au traducteur une version de la phrase source où sont mises en évidence les différences.

Plus il y a de différences, plus la « reprise » de la phrase peut être compliquée. Dans ce cas, le traducteur passera plus de temps à « recoller les morceaux » qu‘à faire une nouvelle traduction, avec le risque de ne pas aboutir à un bon résultat. On sait tous qu’il est parfois plus facile et plus efficace de repartir d’une feuille blanche que d’essayer de rafistoler un texte mal écrit.

Il a été démontré que si une phrase a été modifiée à plus de 20/25 %, il est contre-productif de vouloir repartir d’une phrase approchante.

Et plus il y a eu de modifications, plus le temps nécessaire sera important. C’est pourquoi les correspondances approximatives sont souvent tarifées différemment selon leur taux de modification : la substitution d’un point d’exclamation à un point coûtera peu cher, alors que plusieurs changements répartis dans une même phrase amèneront à une tarification plus élevée.

Une dernière catégorie de phrases: « les répétitions »

Quelle différence avec les « correspondances exactes » ?

C’est à peu près la même chose, c’est-à-dire des phrases qui sont identiques à une phrase préexistante. La différence est que la phrase source n’est pas issue de la mémoire de traduction, mais a déjà été rencontrée au sein du document à traduire. C’est ce qui se produit lorsque nous travaillons sans mémoire de traduction sur un texte traité pour la première fois.

Dans ce cas, on peut considérer que ces phrases identiques peuvent être traduites de la même manière. On fait alors l’impasse sur le contexte, ce qui peut être envisageable dans certains types de texte (très techniques par exemple). Mais afin de garantir la qualité, il est préférable de s’assurer que le contexte est bien le même et donc que la même traduction peut être réutilisée. Un contrôle humain est par conséquent indispensable, surtout pour des textes à haute visibilité ou à fort enjeu.

Concrètement, quel peut être le gain budgétaire ?

Vous aurez compris que l’estimation va se faire au cas par cas. Selon votre situation et au regard des différents éléments détaillés ci-dessus, il sera possible de bénéficier d’une diminution du tarif allant jusqu’à 25%.

Pourquoi une relecture /révision / édition ?

Vous avez lu sur notre site ou ailleurs qu’une bonne traduction nécessitait au moins deux étapes. Deux étapes, nos traducteurs sont-ils mauvais ?

 D’après la norme ISO 17100 en vigueur dans notre métier : « Tout service de traduction conforme à la norme ISO 17100 doit inclure, au minimum, une traduction et une relecture.

– Traduction et vérification. Un traducteur qualifié traduit les documents et vérifie son propre travail une fois la traduction terminée. 

– Relecture. Une personne autre que le traducteur relit la traduction. Conformément aux dispositions de cette norme, la relecture consiste à examiner une traduction pour vérifier son adéquation avec l’objet convenu, comparer le texte source et le texte cible, et recommander des mesures correctives. »

Si une bonne traduction limite au maximum l’expression d’une subjectivité linguistique, comment un traducteur peut-il avoir conscience de sa propre subjectivité ? Le cas échéant, comment peut-il comprendre qu’il n’a pas compris le texte source ?

Une révision par un deuxième linguiste est donc indispensable à une traduction de qualité pour plusieurs raisons :

  • Éviter les erreurs de sens car le texte source peut être équivoque, ou bien même ambigu,
  • Améliorer le style et limiter l’impact d’un style trop personnel,
  • Vérifier la traduction errare humanum est,
  • Avoir un regard neuf sur le texte, prendre de la distance, pouvoir analyser, vérifier la cohérence,
  • Avoir une vision d’ensemble du contenu et assurer la cohérence, dans le cadre de projets ayant impliqué plusieurs traducteurs travaillant en parallèle.
 

L’étape de révision, également appelée édition, validation ou parfois même relecture, est donc indispensable.

Cette étape ne consiste pas en une relecture rapide. L’éditeur/réviseur se charge de comparer la traduction au texte source, phrase après phrase. Il apporte une distanciation qui lui permet de corriger la traduction initiale, et aussi de retoucher et remodeler le texte afin de l’améliorer.

J’ai déjà des documents traduits, est-ce que la nouvelle traduction sera cohérente avec ce qui existe déjà ?

Vous avez déjà fait traduire des documents. Vous vous adressez à nous pour une nouvelle traduction. Vous souhaitez qu’il y ait une continuité terminologique et stylistique entre vos documents.

Nous avons l’habitude de cet exercice : transmettez-nous vos documents de référence lorsque vous passez commande. Nos traducteurs les consulteront et identifieront les termes et les expressions qui ont été choisis dans les précédentes traductions.

Si ces termes leur paraissent adaptés, ils appliqueront cette base terminologique. S’ils leur paraissent erronés ou bien susceptibles d’être améliorés, le chef de projets en charge de votre dossier reviendra vers vous pour vous le signaler et convenir avec vous de la meilleure conduite à tenir : soit nous collons à l’existant, soit nous décidons d’employer les termes plus adéquats.

Vous déciderez ensuite comment traiter les documents antérieurs :  les mettre à jour ou accepter une certaine obsolescence terminologique.

Si aucune base terminologique n’a été établie auparavant, nous pouvons vous aider à la réaliser. Celle-ci est recommandée dans la langue source pour une communication cohérente en interne aussi bien que pour la rédaction de vos contenus à destination de vos clients et prospects. Adaptée à votre communication multilingue, elle est garante de la cohérence de vos traductions.

> Création d’une base terminologique 

Que se passe-t-il si je ne suis pas d’accord avec le choix d’un terme ?

Vous venez de recevoir votre traduction et vous êtes étonné par un choix terminologique. Comment se fait-il que le traducteur n’a pas employé le mot qui, pour vous, est le seul envisageable ?

Sachez tout d’abord que la terminologie n’est pas un paramètre fixe. Le choix d’un mot pour expliquer une notion dépend de plusieurs facteurs :

  • Tout d’abord le domaine, voire le sous-domaine. Un terme dans la langue source peut correspondre à différentes traductions selon le domaine d’application. Des domaines connexes peuvent même le faire varier.
  • Ensuite, l’entreprise. Nous constatons régulièrement lorsque nous traduisons pour des entreprises appartenant au même secteur d’activité que celles-ci emploient des termes différents alors qu’ils recouvrent exactement les mêmes notions. Chaque société a son jargon, et il n’est pas toujours aisé pour le traducteur de distinguer ce qui est d’usage sectoriel et d’usage purement de l’entreprise. Ainsi, un terme utilisé couramment dans une entreprise analogue à la vôtre peut être considéré comme inadéquat dans votre cas. Et inversement.

Que faire si vous avez un doute ?

Il faut nous interroger sur la pertinence du terme choisi. Le traducteur saura justifier son choix. Il n’en reste pas moins que vous restez maître de votre terminologie : nous appliquons la terminologie qui vous convient. Ceci implique bien entendu que nous en ayons connaissance avant la traduction afin de nous y conformer. Si vous envisagez une traduction d’un volume conséquent, nous vous encourageons à nous communiquer toute source terminologique que vous posséderiez, afin de coller au plus près à l’existant. Si ce n’est pas le cas, il est fortement recommandé d’établir en amont avec nous un glossaire (lexique langue source/langue cible) que vous pourrez éventuellement faire valider par vos filiales ou vos distributeurs. C’est le meilleur moyen de ne pas perdre de temps ultérieurement et de partir sur de bonnes bases. Les collaborations sur le long terme que nous établissons avec nos clients nous permettent de coller de plus en plus à leurs attentes linguistiques et stylistiques. En ayant un dialogue ouvert, nos linguistes arrivent à parler « votre langue ».

Que se passe-t-il si je ne suis pas satisfait ?

Si jamais vous n’êtes pas satisfait des traductions qui vous ont été livrées, contactez le chef de projets qui s’est occupé de votre demande et détaillez les points qui ne vous satisfont pas.

La traduction est une activité purement humaine qui se fonde sur la langue. Par conséquent, des erreurs peuvent survenir en dépit des multiples contrôles qualité, mais également parce que rien n’est plus sujet à controverse que la langue. Pour éviter tout biais subjectif, nous demandons à nos clients de nous fournir un retour détaillé et étayé. Le responsable linguistique de la traduction justifiera alors ses choix.

En fonction des réponses apportées, notre chef de projets verra avec vous quelle démarche commerciale est la plus adaptée : reprise tenant compte de vos préférences personnelles (création d’un glossaire et d’un guide de style afin de les consigner), voire un geste commercial si nous n’avons pas fourni un travail à la hauteur de nos propres standards.

Au lancement de votre projet, nous vous proposerons d’utiliser gratuitement notre plate-forme d’échange VIX (VI-eXchange). Cette plate-forme permet aux linguistes de poser directement leurs questions et à vous-même d’y répondre de manière simplifiée.

Ce moyen de communication permet notamment de lever des doutes lorsqu’ils se présentent (ambiguïté du texte source, erreur détectée à confirmer ou infirmer, etc.) et de faire le choix linguistique le plus pertinent, en concertation avec vous.

Comment pouvez-vous traduire dans toutes les langues ?

Vous avez un projet à faire traduire dans plusieurs langues et vous vous demandez comment nous procédons. Il est intéressant de s’arrêter sur la manière dont VI traite les traductions vers les langues étrangères. En effet, on peut légitimement se poser la question sur ce processus, puisque les combinaisons de langue sont quasi innombrables. Alors comment nous assurons-nous de la qualité ?

Nous adoptons une procédure en fonction des langues cibles

Lorsque nous traduisons vers les langues qui nous sont géographiquement les plus proches, telles l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, nous pouvons faire appel à des freelances car nous disposons en interne de ressources pouvant assurer un contrôle qualité. Bien entendu, nous respectons toujours les étapes liées à la formule que notre client a choisie (Comprendre les différentes formules) et donc le nombre de linguistes impliqués.

Toutefois nous avons également recours à des « partenaires », et notamment pour les langues moins proches. En effet, comment vérifier le travail d’un freelance turc par exemple, sinon par celui d’un autre, dont nous ne pouvons vraiment savoir s’il est meilleur ou bien adapté au contexte de la traduction.
C’est pourquoi nous collaborons avec ces sociétés triées sur le volet basées dans les pays étrangers visés, et ce souvent depuis de longues années. Elles sont, comme VI, positionnées sur le segment de la traduction de qualité et ont donc par conséquent pour la plupart recherché et obtenu la Certification ISO 17100. Nous entretenons en général des liens étroits, puisque nos dirigeants et les leurs se rencontrent physiquement une fois par an. Pour nous, il est essentiel d’aller chercher les traductions dans le pays-même, garantie de trouver des traducteurs natifs en parfaite adéquation linguistique et culturelle, et encadrés par une organisation à même d’apporter un suivi sélectif et permanent des performances des linguistes.

A l’instar de VI pour le français, ces sociétés assurent grâce à leur équipe interne le contrôle qualité. Elles nous permettent aussi d’offrir à nos clients un suivi à l’année : elles structurent les comptes que nous leur confions, notamment en assignant des linguistes référents et des linguistes backup, en bâtissant des consignes propres à chaque client, etc.

Enfin, parce que nous sommes aussi dans une relation client-fournisseur et fournisseur-client, ils s’engagent auprès de nous de la même manière que nous le faisons.

Cette manière de « fabriquer » les projets multilingues a satisfait nombre de nos clients au fil des ans. Pour certains, c’est une trentaine de langues qui sont traitées chaque semaine, presque en continu, alors que pour d’autres, ce peut être un volume de 200 000 mots, en une seule fois, pour une nouvelle langue, qui est assuré en quelques mois. Quel que soit le besoin de notre client, nous sommes en mesure de trouver avec nos partenaires la solution qui répondra à leurs attentes.

Vous êtes certifié ISO 17100, qu’est-ce ça change ?

La norme internationale de qualité ISO 17100 liste les exigences concernant les différents aspects du processus de traduction. Elle constitue une garantie sur la qualité de nos services de traduction et doit pouvoir vous orienter dans le choix de vos prestataires.

Depuis la prise de la commande en passant par la livraison et jusqu’au service après-vente, le cahier des charges à respecter est très précis. Il concerne aussi bien la conformité des processus de production que de la sélection des ressources.

Gestion et flux de l’information au cœur du processus

La fluidité de la gestion de l’information et sa transmission sont des enjeux capitaux dans le cadre de la bonne exécution d’une commande. Il est indispensable d’y accorder une attention toute particulière, car une grande rigueur est indispensable lors des différentes étapes d’un projet de traduction :

  • Collecte des informations auprès du client,
  • Établissement du devis,
  • Transmission des informations pour la création du projet par le service commercial via un outil normé,
  • Livraison du contenu traduit,
  • Prise en compte des remarques de nos clients dans le cadre du service après-vente.

 

Une méthodologie de traduction tournée vers une qualité optimale

Afin de produire des traductions de qualité, il est indispensable que tous les documents traduits soient systématiquement relus et corrigés par un deuxième traducteur : l’éditeur.

En fonction de la complexité, de l’usage et de l’enjeu du document, une étape supplémentaire de vérification finale est effectuée par Version internationale. Cette phase n’est pas prévue par la norme, mais elle est partie intégrante de notre prestation phare « Qualité Version internationale ».

Des ressources rigoureusement sélectionnées

Conformément à la norme ISO 17100, Version internationale collabore exclusivement avec des traducteurs remplissant, au minimum, l’une des trois conditions suivantes :

Posséder un diplôme reconnu d’études supérieures (Master) en traduction

Posséder une qualification équivalente dans un autre domaine (par exemple, médecin, ingénieur, biologiste, etc.), plus un minimum de deux ans d’expérience justifiée en traduction.

Posséder plus de cinq années d’expérience professionnelle justifiée en traduction.

En complément de ces critères incontournables, Version internationale fait passer différents tests de traduction (par spécialité) à ses linguistes avant de les qualifier, ainsi que des tests dans la langue cible (maîtrise de l’orthographe et de la grammaire, justesse et richesse de la terminologie, capacité à repérer les erreurs, etc.). Chaque linguiste qualifié est ensuite sollicité en fonction de son principal domaine de compétences.

À l’issue de chaque traduction, chaque linguiste reçoit une évaluation détaillée de son travail. Si ces évaluations, qui font l’objet d’un suivi attentif de notre Vendor Manager (Chargé des ressources externes), révèlent que le travail du linguiste n’est plus conforme à nos exigences de qualité, nous faisons le choix d’arrêter la collaboration.

La qualité de vos traductions est vraisemblablement votre priorité. Elle est la nôtre également. La certification ISO 17100 valide les démarches mises en place par les entreprises de traduction afin d’y répondre. Enfin, elle implique une démarche d’amélioration continue, que nous orientons vers les éléments clés de la satisfaction client.

Mes informations sont confidentielles, comment savoir si elles sont en sécurité?

Pour Version internationale, le respect de la confidentialité est indispensable à une relation de partenariat fiable et sereine.
Nous mettons en place différents plans d’action pour que l’entière confidentialité des documents que vous nous confiez soit garantie.

Une chaîne de contrats de confidentialité

Nous exigeons de tous nos partenaires qu’ils signent eux-mêmes un contrat de confidentialité et ne divulguent aucune des informations qu’ils sont amenés à pouvoir consulter pour réaliser leur travail.

Sécurité informatique

Nous avons mis en place des systèmes de sécurité informatique stricts pour pouvoir nous prémunir de toute déperdition d’information confidentielle. Du côté informatique, nous faisons appel à des fournisseurs réputés pour assurer la sécurité de notre infrastructure informatique et des données. Tout est ainsi hébergé sur le cloud via deux partenaires internationaux qui ont obtenu toutes les certifications de sécurité nécessaires et qui assurent tous les jours la sécurité informatiques d’entreprises majeures. Aucune donnée n’est stockée sur nos ordinateurs locaux.

Enfin, dans certains cas, nous pouvons être amenés à mettre en ouvre des mesures supplémentaires de cryptage de certaines données ou bien de répartition des données sur différents serveurs afin de diminuer les risques.

Quels formats de fichiers dois-je vous remettre ?

Les formats de fichier sont généralement la dernière chose à laquelle on pense dans un processus de traduction. Il est important pourtant de comprendre en amont comment la traduction de fichiers spécifiques est menée à bien pour éviter de faire des aller-retours chronophages.

Le bon réflexe : confiez-nous vos fichiers source !

Grâce à quelques traitements informatiques, nous pouvons traduire vos fichiers directement à partir de leur format d’origine. Nos logiciels métiers sont en mesure de traiter les textes de nombreux formats et vous recevez un fichier au même format que celui que vous nous avez confié. Cela évite notamment des opérations hasardeuses de copier-coller que certains pensent avoir à entreprendre une fois qu’ils reçoivent leur document traduit.

Concernant les fichiers, vous devez vérifier que les sources fournies à l’équipe de traduction sont parfaitement exploitables. Dès la réalisation de devis, nous avons besoin du fichier source afin d’extraire son contenu avec précision et en décompter le nombre de mots.

Que ce soit pour les formats classiques Word, Excel, PDF, ou d’autres plus délicats à manier tels que InDesign, Illustrator, Autocad ou plus spécifiques encore, il faut veiller à bien maîtriser ses fichiers sources. On nous remet souvent des PDF qui ne sont finalement qu’un format d’enregistrement d’un fichier source différent. Dans le cas de fichiers spécifiques, ceux-ci doivent absolument être accompagnés de leurs liens internes (polices de caractères, images…).

Il arrive parfois qu’un fichier source soit introuvable. Qu’un document ait été réalisé avec un logiciel devenu obsolète. Nous réussissons aujourd’hui, moyennant l’utilisation d’outils spécifiques, à récupérer la majorité de ces fichiers. Cela induit un coût supplémentaire de traitement mais garantit leur utilisation multilingue.

> Plus de détail sur les enjeux de la PAO et de la traduction 

Glossaire du secteur de la traduction

Besoin de vous familiariser avec certains termes métiers du secteur de la traduction ?

Consultez ci-dessous notre glossaire, pour connaître la définition des mots suivants :

Alignement

Cette opération permet de créer une mémoire de traduction exploitable dans un outil de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur). Lorsque nous disposons de documents qui ont déjà été traduits ainsi que de leur version originale, nous pouvons utiliser des outils de traduction assistée par ordinateur pour associer des phrases ou des paragraphes source à leur traduction. Une mémoire est générée à partir des documents alignés et constitue une base solide pour les futurs projets. 

Bilingue

De manière générale, une personne « bilingue » peut communiquer dans deux langues, soit de manière active (en parlant et en écrivant) soit de manière passive (en écoutant et en lisant). Au sens strict, le terme « bilingue » désigne une personne qui possède deux langues maternelles ou une deuxième langue à un niveau semblable à celui de sa langue maternelle. 

Chargé de projets

Dans une agence de traduction, les chargés de projets sont responsables du bon déroulement des projets. Chaque projet est unique et peut varier en matière de volume, de nombre de langues, de complexité, de tâches à effectuer et d’autres facteurs. Dans certaines agences, les chargés de projets sont également éditeurs. D’autres fournisseurs de traduction fonctionnent de manière plus structurée et répartissent les tâches dans une optique plus professionnelle : les traducteurs et les éditeurs effectuent uniquement des tâches linguistiques, tandis que les chefs de projets s’occupent des tâches administratives et de gestion. 

Document cible

Le document généré à l’issue du processus de traduction, c’est-à-dire le document traduit dans la langue cible. 

Document source

Le document à traduire.

Édition

Voir Révision 

Freelances

Il existe différentes catégories de traducteurs : les traducteurs qui sont employés en interne par des entreprises et les traducteurs qui travaillent à leur compte. Les fournisseurs de traduction collaborent souvent avec des freelances lorsque les délais sont serrés, mais les traducteurs internes apportent une valeur ajoutée en validant les documents en interne. 

Interprète

Un traducteur travaille à l’écrit et ne traduit que dans une seule langue cible (sa langue maternelle), tandis qu’un interprète traduit à l’oral dans les deux sens. 

Langue contrôlée

Un sous-ensemble d’une langue naturelle dont la grammaire et le vocabulaire ont été restreints. 

Langue cible

La langue dans laquelle le document est traduit. 

Langue source

La langue dans laquelle le texte original est rédigé. 

Localisation

L’adaptation d’un produit (en général un logiciel) aux contraintes spécifiques de la langue et de la culture cible. Ces contraintes sont souvent des paramètres régionaux tels que les règles, lois et critères spécifiques du marché cible. La localisation inclut également la traduction de l’interface utilisateur (menus, boîtes de dialogues, menus contextuels, etc.) et de l’aide en ligne.
Elle englobe également les opérations destinées à réduire un texte (à l’aide d’abréviations) pour l’adapter à l’espace disponible dans l’interface. 

MT (Machine Translation)

Voir Traduction automatique 

Paramètres régionaux

Les conventions linguistiques, culturelles et techniques spécifiques à un public cible. 

Post-édition

Ce terme fait référence à l’opération effectuée par un éditeur humain qui corrige un texte produit par un système de traduction automatique. L’objectif de la post-édition est d’obtenir un résultat d’une qualité comparable à celle d’une traduction réalisée par un être humain. Il s’agit d’une tâche semblable à une révision, mais qui confère plus de responsabilités à l’éditeur de par la qualité plus basse de la traduction automatique. 

Préédition

La préédition est la préparation d’un texte avant son traitement par un système de traduction automatique dans le but d’optimiser la phase de post-édition.

Nettoyage de mémoire

Lorsqu’une mémoire de traduction est utilisée pendant plusieurs années pour traduire des documents, sa qualité peut décliner au fil du temps (à cause des modifications terminologiques, de l’intervention de plusieurs traducteurs n’appliquant pas nécessairement les mêmes règles, etc.). Au bout d’un certain temps, il est important de nettoyer la mémoire. Cette opération améliore la qualité des traductions finales. Elle peut inclure la suppression des segments obsolètes, le nettoyage de la terminologie et/ou de la syntaxe, etc. Il s’agit d’une tâche délicate qui nécessite une approche méthodique et méticuleuse. Seuls des professionnels maîtrisant les outils de TAO doivent s’y essayer. 

Relecture

La relecture désigne une vérification d’un document avant sa livraison pour éliminer les potentielles coquilles. Il s’agit d’une opération monolingue réalisée uniquement sur le texte cible. Souvent employé à tort, ce terme peut également faire référence à la phase d’édition.

Révision

La révision désigne la vérification d’une traduction pour s’assurer que le texte cible répond à certaines exigences. Par exemple, le texte cible doit correspondre à l’objectif initial du document, la langue cible doit retranscrire précisément la langue source, le style doit être fluide, le texte doit être dépourvu de coquilles, etc. Il s’agit d’une opération bilingue. Lors de la révision, le linguiste vérifie la cohérence globale du texte source avec le texte cible; il en garantit le maintien du message initial, le ton et le style. Il veille au respect de la terminologie, du registre de langue, puis vérifie l’orthographe, la grammaire et la ponctuation.

TAO

Traduction Assistée par Ordinateur. On parle également « d’outils de TAO ». Ce terme fait référence à la traduction assistée et non pas à la traduction automatique (à l’aide d’un moteur de traduction). Les outils de TAO, utilisés depuis plus de 20 ans et maintenant arrivés à pleine maturité, permettent de compiler des bases de données volumineuses qui stockent les phrases source et leur traduction. Lorsqu’une phrase se trouve dans la base de données, elle est proposée au traducteur qui peut choisir de l’utiliser ou non en fonction du contexte. 

TEP

Acronyme anglais : Translation/Editing/Proofreading. Il désigne les normes définies par LISA (Localization Industry Standard Association) afin d’obtenir une traduction de qualité optimale. Ce processus comprend dans un premier temps la traduction par un ou plusieurs traducteurs (selon les volumes et les délais). La deuxième étape consiste en une édition, qui a pour but de vérifier l’exactitude de la traduction et sa cohérence lorsque plusieurs personnes ont traduit, et d’améliorer le texte lorsque c’est nécessaire. Enfin, la troisième étape est la relecture, qui permet de vérifier l’absence de coquilles dans le texte cible. 

Terminologie

Il s’agit du vocabulaire utilisé dans un texte ou dans un domaine spécifique. La terminologie peut servir à créer des glossaires, des lexiques ou des dictionnaires. La compilation d’une base de données terminologique est une étape importante dans le processus de gestion de la documentation. Elle permet de veiller à l’exactitude et à la cohérence des textes sur le long terme, par exemple lorsque vous prévoyez de mettre à jour un document. 

Traducteur

Un linguiste professionnel qui produit du texte dans une langue, en général sa langue maternelle, à partir d’une ou de plusieurs langues.

Traduction automatique

Il s’agit de la traduction d’un texte entier à l’aide d’un ou de plusieurs programmes informatiques, sans intervention humaine. La traduction automatique est actuellement une technologie en pleine révolution. Les premiers systèmes basés sur l’analyse syntaxique apportaient de piètres résultats. Ces dernières années, les systèmes basés sur des modèles statistiques dont les paramètres sont tirés de l’analyse de corpus bilingues ont totalement transformé l’approche.
Plus récemment, l’association des deux systèmes et surtout l’arrivée de l’Intelligence Artificielle, ont considérablement amélioré la qualité des textes traduits. La traduction automatique est encore loin d’être parfaite, et doit toujours être suivie d’une phase de post-édition. Cette technologie n’est adaptée qu’à certains types de textes et à un volume substantiel de mots à traduire.

Traduction

La traduction est l’interprétation du sens d’un texte rédigé dans une langue (langue source) et la production d’un texte de sens équivalent et qui provoque les mêmes effets sur des lecteurs d’une autre culture et ne parlant pas la même langue (langue cible).
L’objectif de la traduction est d’établir une équivalence entre le texte source et le texte cible (par exemple en s’assurant que les deux textes transmettent le même message) tout en répondant à certaines contraintes (contexte, grammaire, etc.) afin d’obtenir un texte compréhensible par des personnes qui ne parlent pas la langue source et qui n’ont aucune notion de la culture source. 

Validation

Voir Révision 

Voice-over  

Le terme « voice-over », sans réel équivalent en français, désigne un commentaire oral ajouté à un film ou une présentation multimédia. On parle aussi de « voix off ». Les « voice-over » en langue étrangère sont réalisés en deux temps :

  • La traduction de la narration, qui doit se faire en respectant les plages temporelles allouées à chaque séquence (la voix doit être coordonnée à la séquence), ce qui implique un certain nombre de contraintes ;
  • L’enregistrement, qui peut être réalisé par un linguiste ayant été formé spécialement ou bien par un acteur.

Des services de « voice-over » sont proposés par certaines sociétés de traduction.

Workflow

Dans le cadre d’un projet de traduction, un workflow désigne une série d’étapes mises en place dans le but d’obtenir une traduction de bonne qualité répondant aux contraintes et aux exigences d’un projet. De nos jours, des logiciels permettent d’automatiser le workflow et de guider les chefs de projets tout au long du cycle de vie du projet. Plus particulièrement, dans une entreprise de traduction, le workflow est composé des actions suivantes : accuser réception des fichiers, analyser les fichiers, préparer un devis, planifier les ressources humaines et techniques nécessaires à la livraison du projet selon les délais, les contraintes et le budget impartis, communiquer les informations nécessaires au bon déroulement du projet, assurer un suivi du projet, effectuer des tâches d’assurance qualité, livrer le projet, archiver le projet terminé et effectuer la facturation.

Soumettez-nous votre projet de traduction pour obtenir un devis.
Nous vous répondons dans l’heure (aux horaires de bureaux).